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Un peu d'histoire

René Dubes

C'est en 1942 que René Dubes ouvre son atelier de réparation de pianos à Valence, au 5 rue Vernoux où nous nous situons actuellement.

D'origine landaise, né à Mont de Marsan à la fin du XIXème siècle, ce sont les hasards de la première Guerre Mondiale qui l'amènent dans notre région. 

Apprenti dans la facture de pianos à Paris avant la guerre, il est ensuite mobilisé et c'est à l'occasion d'une permission ou d'une hospitalisation militaire qu'il arrive dans la Drôme. Il y rencontre sa future épouse, originaire de Clérieux, Mademoiselle Corteys. 

Après la guerre, le couple déménage à Paris où René Dubes travaille chez Gaveau, avant de revenir s'installer à Valence au cours de la seconde Guerre Mondiale, pour échapper à l'occupation allemande. 

Très bon violoniste, il joue dans plusieurs orchestres valentinois, où il se fait de nombreux amis. Il meurt sans enfant en 1978 et est enterré avec sa femme à Mont de Marsan.

Georges Leclercq prend la suite de René Dubes au 5 rue Vernoux. Originaire de Lille, il installe une boutique plus généraliste de vente et réparation de divers instruments de musique avec une spécialisation dans le piano. C'est là que Patrick Annett entre en tant qu’apprenti en octobre 1971. 

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Sur cette photo, on peut voir Georges Leclercq et Germain Barbe, lui aussi alors salarié de l'entreprise avant de se mettre à son compte et de fonder "Le Hall du Piano", situé rue Faventines (définitivement fermé désormais). Ils travaillent ici sur un piano carré traditionnel, aujourd'hui largement remplacé par les pianos droits au sein des foyers.

En mars 1972, Patrick Annett se met à son compte  avec l'assistance de Georges Leclercq pendant un an. Au cours des années qui ont suivi, il axe sa profession exclusivement sur le piano. 

Sa passion l'amène à devenir secrétaire puis président du Groupement Pianos Rhône-Alpes, composé d'accordeurs et de techniciens de pianos. Il sera aussi responsable pendant 10 ans de la formation continue d’EuroPiano France, à destination des techniciens français. La richesse de ses contacts avec les formateurs européens lui permettra d’amener l’entreprise à un niveau de compétences élevé, qui semble aujourd'hui reconnu.

Patrick Annett

Patrick Annett dans son atelier, au coeur de la restauration complète d'un Bechstein modèle 7

Après tant d’années de dur labeur (50 ans !), Patrick Annett est heureux de rencontrer Jules Troude et Marie de Scorraille, sa femme, qui ont la même éthique de travail et exigence de perfection que lui. Ainsi, sa clientèle sera entre de bonnes mains le jour où il ne pourra plus travailler.

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