Robert Schumann (1810-1856) 

♫ Romances, opus 94 

I. Nicht schnell (pas vite) 

II. Einfach, innig (simple, de manière intime) 

III. Nicht schnell IV. Johannes Brahms (1833-1897) 

♫ Sonate n°2 en mib majeur, opus 120 

I. Allegro amabile 

II. Allegro appassionato 

III. Andante con moto - Allegro 

Bélà Bartok (1881-1945) 

♫ Six Danses populaires roumaines, Sz. 56, BB 68 

I. Bot tánc / Jocul cu bâtă (Danse du bâton) 

II. Brâul (Danse du châle) 

III. Topogó / Pe loc (Sur place) 

IV. Bucsumí tánc / Buciumeana (Danse de Bucsum) 

V. Román polka / Poarga Românească (Polka roumaine) 

VI. Aprózó / Mărunțel (Minuscule)/ (Danse rapide) 

Astor Piazzolla (1921-1992) 

♫ Histoire du tango 

I. Bordel-1900 

II. Café-1930 

III. Nightclub-1960

Concert au chapeau, limité à 40 places - inscription obligatoire  

Les charmantes Romances opus 94 ont été initialement composées pour hautbois en 1849 par Robert Schumann et offertes en cadeau de Noël à son épouse Clara. Elles constituent la centième œuvre du compositeur. Durant toute sa vie, Robert Schumann les a surtout entendues jouées au violon. Les éditions Simrock ont publié en 1851 des arrangements pour clarinette et pour violon. Les deux Sonates pour clarinette ou alto et piano opus 120 sont les dernières œuvres de musique de chambre du compositeur allemand Johannes Brahms. Il les a écrites pendant l'été 1894 (soit trois ans avant sa mort), après avoir entendu en concert le clarinettiste Richard Mühlfeld. Bien qu’inspirées par les talents de ce dernier, elles délaissent toute virtuosité : ce sont des œuvres « écrites pour soi, comme un journal intime » (Claude Rostand). Mühlfeld en assure la création avec Brahms au piano en novembre 1894 devant un public enthousiaste, rassemblant notamment Joseph Joachim et Clara Schumann. Les Six Danses populaires roumaines ont d’abord été composées pour le piano par Béla Bartók en 1915. Cette guirlande de courtes pièces caractéristiques invite l'auditeur à un plaisant voyage en terre roumaine. Elles sont basées sur sept thèmes transylvaniens originellement joués au violon ou au kaval. Astor Piazzolla a consacré sa vie à faire passer le tango des bordels et des salles de danse d'Argentine aux salles de concert d'Europe et d'Amérique. Il fait partie du groupe étonnamment varié de compositeurs qui, grâce à l'enseignement de Nadia Boulanger, ont pu devenir plus authentiques. Cette dernière a encouragé Piazzolla à ne pas devenir un autre compositeur de style européen, mais à appliquer au tango les leçons tirées de ses études avec elle. L'Histoire du Tango est l'une de ses compositions les plus célèbres de musique de tango. Elle fut initialement composée en 1985 pour flûte et guitare. Depuis, elle est souvent jouée dans différentes combinaisons : le violon ou la clarinette substituant la flûte ; la harpe, le piano ou le marimba remplaçant la guitare. Elle tente de transmettre l'histoire et l'évolution du tango en quatre mouvements. 

JONATHAN GLEYSE 

Jonathan est né dans les Cévennes Ardéchoises en 1990. Issu d’une famille de musiciens, il s’intéresse à la musique dès l'enfance. Il découvre la clarinette "par hasard" à l’âge de 12 ans, et il est immédiatement séduit par sa sonorité ronde et chaleureuse. Après des débuts en quasi autodidacte, il intègre la classe de Philippe Lavergne au Conservatoire régional de Valence à 17 ans, et obtient en 2009 le CFEM de clarinette à l’unanimité, avec les félicitations du jury. Il poursuit sa formation artistique au Conservatoire National de Lyon dans la classe de Jean-Louis Bergerard et obtient son DEM (médaille d’or), à l’unanimité et avec les félicitations du jury, l'année-même de son arrivée au Conservatoire. En 2010 il est admis à la Haute École de Musique de Lausanne dans la classe de Frédéric Rapin et obtient en 2013 sa licence de clarinette avec la note maximale et les félicitations du jury, puis, en mai 2015 son master avec les félicitations du jury. Jonathan a participé à de nombreuses master-classes : Wenzel Fuchs (clarinette solo de la philharmonie de Berlin), Jean-Michel Bertelli (clarinette solo de l’opéra de Lyon), Benoît Willmann (petite clarinette solo de l’Orchestre de la Suisse romande), Paul Meyer, Michael Collins (clarinette solo du London Sinfonia Orchestra) et Patrick Messina (clarinette solo de l’Orchestre National de France). En 2013 il est lauréat du Concours T.I.M et obtient un diplôme d’honneur. Curieux de nature, il pratique couramment, outre les clarinettes en Si bémol et La : les petites clarinettes ré et mi bémol, le cor de basset, la clarinette basse et aborde un répertoire illimité, du baroque tardif à la musique actuelle. En parallèle de son activité de concertiste, Jonathan Gleyse enseigne la clarinette en Suisse et en France et anime régulièrement des Master Classes. 

JULIA FAYOLLE 

Dès son plus jeune âge, Julia est fascinée par la richesse des sonorités du piano. A présent, elle partage cet amour avec passion auprès du public et de ses élèves. Elle a étudié au conservatoire d’Annecy auprès de Chantal Cervoni-Lamarre, puis à Lyon avec Hervé Billaut et termine son cursus à Valence avec Christophe Guémené. Après des études de pédagogie au CEFEDEM Auvergne Rhône-Alpes, elle obtient son Diplôme d’État en 2004. Dans le cadre de cette formation et dans le domaine de la musique contemporaine, elle a eu le bonheur de recevoir les précieuses indications de Wilhem Latchoumia, spécialiste de ce répertoire. Depuis, elle a bénéficié des conseils de Pierre-Laurent Boucharlat, héritier de la pédagogie de Monique Deschaussées. En parallèle des concerts qu’elle donne, elle est professeur de piano et accompagnatrice de la classe de chant au Conservatoire du Tricastin (26). C’est là qu’en 2006, elle a fait la connaissance de la soprano Sylvie-Claire Vautrin avec qui elle forme depuis un duo sensible et enthousiaste : Les Zéphyrs. Depuis 2014, elle multiplie les concerts et joue en récital, en tant que soliste de concerto (Bach, Mozart, Schumann), au sein de chœurs, lors de récital de chanteurs, à quatre mains avec Éric Ramin et dans des formations de musique de chambre (duo avec violoncelle avec Lise Péchenart ou avec Pascal Coignet dans A piacello aperto, duo piano et harmonium avec Dominique Joubert, organiste titulaire de la Cathédrale de Valence, duo avec le clarinettiste Jonathan Gleyse).